Renforcer la résilience climatique aux Comores
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L'outil d'analyse WASH-BAT permet de développer des plans pour éliminer des goulots d'étranglement qui empêchent le d´veloppement dans le secteur WASH.
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Les résultats de l’évaluation des risques ont ensuite été utilisés lors d’un atelier multipartite pour établir les principaux risques et identifier des solutions susceptibles d’accroître la résilience. En novembre, l’UNICEF et SIWI ont réuni les principales parties prenantes du secteur WASH et environnement des trois îles. 43 participants ont été répartis en trois groupes : approvisionnement en eau potable en milieu urbain, approvisionnement en eau potable en milieu rural et assainissement. Pour démarrer l’atelier, nous avons déterminé qui est le personnel responsable des différents services, le rôle entre les fournisseurs de service, les consommateurs et le régulateur, comment les gens revendiquent leurs droits et si les politiques correspondent à la réalité.
Ce processus avait pour but de définir les responsabilités, de réfléchir aux différents rôles et d’identifier les lacunes. Ensuite les risques climatiques ont été présentés aux participants, qui les ont classés par ordre de priorité par rapport à ceux qui ont fait le moins de progrès.
Définir les goulots d’étranglement
L’étape suivante consistait à sélectionner les risques climatiques prioritaires et à définir leurs goulots d’étranglement. Nous avons demandé aux participants quelle était la cause du goulot d’étranglement et ce qui pouvait être fait pour y remédier. Par exemple, pour les critères « Il existe des lignes directrices et des spécifications techniques pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique pour les technologies et services d’eau et d’assainissement, élaborées en consultation avec les institutions responsables de leur mise en œuvre. » Ce qui freine cette situation, c’est le manque de compréhension des implications, les difficultés rencontrées pour rassembler les différents acteurs, l’absence de leadership institutionnel clair. Ensuite, la cause de ce problème a été identifiée.
Il est alors possible de lister les activités qui peuvent résoudre le problème. Bien que le processus soit simple, nous lui accordons beaucoup de temps pendant l’atelier. Ce temps est consacré à réflechir sur ce qui doit être amélioré, quels sont les obstacles et les moyens de les éliminer.
La dernière étape
La dernière étape consiste à élaborer un plan d’action pour éliminer chaque goulot d’étranglement un à un, avec des sous-activités détaillées, des budgets et l’attribution des responsabilités selon un calendrier. Il s’agit de plans encore très larges visant à définir une direction. Les besoins spécifiques doivent être définis.
Pour conclure ce solide processus, des membres seniors sont invités et les plans d’action et les défis à relever sont présentés. Il s’agit d’obtenir le soutien politique au processus et de valider les plans d’action proposés. Au cours de cette étape, les projets existants sont e xaminés et, en présence des parties prenantes principales, nous comment ils peuvent s’allier avec leurs plans en cours. Dans le cas des Comores, les plans d’action finaux ont identifié la nécessité d’améliorer la gestion des ressources en eau, de donner la priorité à un système d’alerte précoce et de garantir que les fournisseurs de services d’eau potable soient informés des décrets d´application du Code de l’eau.